En matière de conte, on nous parle souvent des frères Grimm, de Mme d'Aulnoy, de Charles Perrault ou encore d'Anatole Le Bras pour la Bretagne. Plus rarement de Paul Sébillot (1843-1918). Pourtant, sa collecte est d'une immense richesse et son goût pour les traditions orales à largement dépassé les frontières de la Haute-Bretagne et de la France...
Peintre et écrivain ; poète et président de sociétés savantes ; républicain et folkloriste ; ethnologue et enfant de Matignon (22), il a consacré sa vie à la collecte des traditions et littératures orales. Son œuvre est immense.
Son œuvre immense ne serait rien sans les femmes qui ont jalonné sa vie. Sa nourrice, ses informatrices, et puis, Estelle ; sa femme. Leurs noms ont presque disparu. Quelques informations éparses, quelques dates, pas grand chose. Rien, pour ainsi dire. Au travers des yeux de ces femmes de l'ombre, Matao nous présente l'homme que Sébillot fut.
Ecrit à partir de ses mémoires inachevées, le récit oscille entre faits avérés et contes collectés. Entre les deux, le fantasme du conteur surgit inévitablement tant il nous reste à découvrir de cet homme.
Mais "Sébillot, mon amour !" est surtout une déclaration d'amour à la littérature orale et au passeur de contes qu'il fut. Une plongée à la découverte de Sébillot et de quelques unes des plus belles perles du collecteur.
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